En 1969, Alain Jean-Marie a vingt-cinq ans et termine sa période canadienne de jeunesse. Et c’est à ce moment-là qu’il enregistre Piano Biguines, premier album sous son nom, et un opus qui marquera son œuvre à jamais, prémices des Biguines Réflexions publiées à partir des années 90. En quartet avec Tony Faisans, Jobby Dandele et Serge Landre, il enregistre sa première vue du mariage de la biguine et du jazz, en reprenant des titres d’Al Lirvat et Pierre Louiss, ainsi que quelques compositions personnelles. L’album est réédité en 1984 (ces photos), puis en CD au début des années 90. Pourtant, si vous posez la question à Alain, le perfectionniste qu’il est vous dira que ce n’est pas, et de loin, son album préféré… Même si nous, auditeurs passionnés, avons éventuellement un avis différent !