Il a débuté au sein du Ry-Co Jazz. Manu Dibango lui conseille de passer de la guitare à la basse, où il mélange le makossa aux influences rhythm’n blues. Longtemps musicien pour Claude François, Jean Dikoto Mandengue a aussi joué pour Véronique Samson ou Nino Ferrer. Avide de collaborations anglo-saxonnes, il fait partie du groupe mythique Osibisa et son afro-pop mâtinée de highlife et de rock. Après sa période américaine au contact de Georges Clinton, il revient en France et publie plusieurs albums dont ce « Dikoto » de 1983, produit par Slim Pezin et où l’on retrouve également le guitariste Vincent Nguini, entre makossa, funk, reggae, rumba et même quelques balades pop. Dikoto Mandengue est l’une des références de la basse camerounaise, au même titre que Vicky Edimo ou encore Jo Tongo, et avant la génération des Mbappé, Bona, Sabal-Lecco qui étincèlent aujourd’hui.
Bio résumée d’après l’excellent site Afrisson (www.afrisson.com).