En 2012, le saxophoniste Jocelyn Ménard produisait son troisième album, Terre Mère. L’album est enregistré pour partie en Guadeloupe (Dominique Bérose, Raymond d’Huy, Fred Desplan, Raymond Grego) et pour partie à Paris (Grégory Privat, Olivier Juste, Gino Chantoiseau, Sonny Troupé). Jocelyn y poursuit son travail multiculturel entre son Canada natal et sa Guadeloupe d’adoption. Il avait entamé cette voie avec le concept Guanada (Charly Chomereau-Lamotte et Normand Deveault), décliné plus tard en big band sur la scène du festival de jazz de Pointe-à-Pitre. Entretemps, il avait enregistré avec le maître, Alain Jean-Marie, un Men Art Works en quartet. Terre Mère marie le jazz et le blues au gwoka et au zouk, avec quelques featurings savoureux (Philippe d’Huy, Malika Tirolien, Rémi Bolduc, entre autres). Depuis Terre Mère, Jocelyn multiplie les projets ancrés dans la tradition guadeloupéenne, comme Pwofesi a Man Jann, ou bien ses collaborations avec son complice Gilbert Laumord. Il anime aussi régulièrement les soirées du New ‘Ti Paris. Samedi prochain, 29 avril, il sera au Baiser Salé à Paris avec son Caribbean Jazz Group, et c’est une occasion rare de venir l’écouter. En tout cas, moi, j'y serai. On se voit ?
Terre Mère – Jocelyn Ménard, 2012
Amérique du Nord, Canada, Caraïbe, Guadeloupe
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