En 1987, Kanda Bongo Man fait danser la planète Afrique avec Sai-Liza. Après ses débuts au Congo-Kinshasa, influencé par Tabu Ley, Kanda Bongo Man s’installe à Paris à la fin des années 70 et peaufine son évolution du soukous, le fameux kwasa kwasa qui évacue la rumba lente pour se concentrer sur le rythme rapide et les guitares. D’ailleurs, il sait s’entourer, et c’est Diblo Dibala et Lokassa Ya Mbongo qui tiennent les cordes ici. Et ne voilà-t-il pas que l’on retrouve dans les chœurs une certaine Evelyne Marlin ?