🌍🎷🪘🥁🎤🎹🌴💿 Après Polysonik en 90, déjà présenté ici, qui plongeait l’afro-beat dans le rap et la mouvance acid jazz, Manu Dibango se produisait en avril 1991 au Printemps de Bourges. L’album Live ’91 en est extrait, qui reprend pour partie le répertoire de Polysonik, mais beaucoup plus largement fête le jazz et l’Afrique, et rend hommage à Serge Gainsbourg. L’album s’ouvre ainsi sur une version mémorable et tout en sensibilité de la Javanaise, avant de laisser la place à la chaleur tropicale du rythme, entre makossa et soukous (Bolingo City). Manu célèbre la musique de Duke Ellington, et emmène le « A Train » de Douala à Yaoundé en passant par Eseka. Pour ce concert exceptionnel, il invite MC Mell’O, qui enflamme un Senga Abélé d’anthologie, et se repose sur son Soul Makossa Gang avec Jerry Malekani, André Manga, Francis Mbappé, Lokua Kanza, Florence Titty-Dimbeng, Peter Segona, Olivier Besenval et François Moity. Encore une fois, je dois malheureusement avouer que l’argument de la longueur donne un léger avantage à la version CD avec trois titres supplémentaires – dont Yekey Tengue – même si le vinyle reste bien sûr le média de référence !
Live ’91 – Manu Dibango, 1991
