Allez zouk ! Mais plutôt, allez AfroZouk ! Après un premier album pour tester l’idée, en 1989, c’est au cap-verdien Manu Lima que Monique Séka confie la réalisation de son nouveau disque. Missounwa sera le premier très large succès international de la reine ivoirienne de l’Afro-Zouk. Lima n’a pas fait de détail. Il appelle les meilleurs, de Michel Alibo à Yves N’djock en passant par Michel Lorentz, les cuivres Alex Perdigon, Kako Bessot, etc. Dans les chœurs, rien de moins qu’Edith Lefel, Jean-Paul Pognon ou Marie-Céline Chroné. C’est dire si l’Afro-Zouk est entre de bonnes mains. L’album mixe avec pertinence zouk et rythmes africains, et ça fonctionne ! Monique Séka réitèrera l'essai avec succès en 1995 avec l’album Okaman (avec Dominique Gengoul, et Lokassa Ya Mbongo) puis en 1997 avec Adéba (avec Jean-Christophe Maillard), avant que la formule ne s’essouffle quelque peu. Missounwa reste cependant un succès de référence, porté par la voix puissante de la chanteuse.