Le succès était venu dès le début des années 80, avec le Prix Découverte RFI décroché en 1981. Nahawa Doumbia avait dans la foulée produit trois premiers albums intitulés « la grande cantatrice malienne », accompagnée par son mari N’gou Bagayoko. Sa musique est un mélange réussi de rythmes traditionnels et de sons électriques actuels, et la recette est encore celle-ci sur Didadi en 1987. Le résultat est un afro-funk envoûtant au groove plus que prenant, et qui n’est pas sans rappeler les productions de Salif Keita – dont l’excellent Soro, déjà présenté ici et sorti également en 1987. On y note la présence, entre autres, de Djeli Moussa Diawara, demi-frère de Mory Kanté…