Disparition de Roy Ayers

En décembre 2009, la grande scène du festival ÎloJazz, en Guadeloupe, accueillait pour sa clôture, un programme de choix. La soirée avait été ouverte par Alain Jean-Marie (accompagné de Mano Falla, Raymond Grego et Roger Raspail). Puis Dave Valentin avait bravé les éléments pour un set fortement arrosé, ce qui ne l’avait pas empêché de l’assurer avec brio, même sous les parapluies. Enfin, Roy Ayers avait conclu l’affaire en apothéose, puisque Everybody loves the sunshine ! Triste nouvelle donc ce soir, d’apprendre sa disparition… Le vibraphoniste américain était également arrangeur, producteur ou encore compositeur. Roy Ayers aura accompagné et fait bouger dans sa vie aussi bien le jazz (il débute avec Herbie Mann, Jack Wilson, et publie son premier album, West Coast Vibes, en 1963), que le funk, même le disco. Sa formation Ubiquity, au titre particulièrement bien choisi, lorgne du côté du jazz funk (avec Billy Cobham, Alphonse Mouzon, Omar Hakim…). Il signe la BO de Coffy avec Pam Grier en 1973, et puis, il y a 45 ans, il enregistre Music of many colors avec Fela. Durant les années 90, il devient une figure de l’acid jazz (il apparait sur le Jazzmatazz de Guru, joue avec The Roots…) et reste à ce jour l’un des musiciens les plus samplés au monde (un exemple parmi de nombreux autres, sur Scum Fuck Flower Boy de Tyler, The Creator en 2017, avec lequel il a par ailleurs aussi collaboré). #RIP.

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